Le toucher suspendu
Auteur / Autrice : | Martine Samé |
Direction : | Dominique Folscheid |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 12/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Entreprise, Travail, Emploi |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Éthiques et Politiques - Institut Hannah Arendt (EEP) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Dominique Folscheid, Pierre Magnard, Jean-Jacques Wunenburger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans un contexte d’apprentissage de la masso-kinésithérapie en Institut de Formation Initiale, cette étude retrace et analyse les risques pris et encourus par les étudiants de première et deuxième année. Nombre d’entre eux n’ont soit pas conscience des dangers d’un toucher mal exécuté, soit pas envie de se limiter à des gestes plus sécuritaires. Face à cette situation inacceptable, faire appel à leurs capacités sensitives et réflexives n’est pas suffisant. L’hypothèse émise dans cette thèse pour rendre leurs actes moins risqués est qu’ils prennent le temps de suspendre leur toucher à leurs sensations, leur raison, mais également et surtout à leurs émotions. Ainsi, peurs, orgueil et joie, habilement intégrés à leurs désirs, pourraient peut être les mener à un apprentissage du toucher beaucoup plus éthique