Le financement des PME en France : une analyse de l'endettement
Auteur / Autrice : | Mohamed Adaskou |
Direction : | Philippe Adair |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 15/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Equipe de Recherche sur l’Utilisation des Données Individuelles en lien avec la Théorie Economique (Créteil ; 1992-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Philippe Adair, Mondher Cherif, Nadine Levratto, Dorothée Rivaud-Danset |
Rapporteur / Rapporteuse : Mondher Cherif, Nadine Levratto |
Mots clés
Résumé
L’objet de la thèse est d’analyser la pertinence de la théorie financière, référencée aux modèles théoriques qui servent à la compréhension du comportement financier des entreprises de grande taille, dans l’explication de la spécificité de la structure financière des PME françaises. Plus spécifiquement, il s’agit d’identifier et d’analyser empiriquement les déterminants de la structure du capital (taux d’endettement total) et de la structure de la dette (taux d’endettement à court, moyen et long terme) de ces entreprises qui a fait l’objet d’une large réflexion théorique dont le point de départ est le théorème de Modigliani & Miller(1958). Le chapitre 1 est consacré à la présentation et à la définition de notre cadre d’analyse. Le chapitre 2 expose les besoins et les sources de financement de ces entreprises. Le chapitre 3 examine les décisions d’investissement et de financement en se référant aux enseignements de la théorie du compromis, de la théorie de l’agence, de la théorie du signal, de la théorie du financement hiérarchique et de la théorie du rationnement du crédit ; la prise en compte des conflits d’intérêt et des asymétries d’information donne un pouvoir explicatif de la spécificité de la structure financière des PME. Les deux derniers chapitres (4 et 5) étudient le comportement de financement de 1520 PME françaises sélectionnées dans la base de données DIANE sur la période 2000-2004. Les résultats des régressions statistiquement significatives montrent que le crédit interentreprises joue un rôle de signal pour les créanciers qui ne disposent pas d’une information privée sur l’entreprise ; l’accès à la dette est très dépendant de la capacité de l’entreprise à offrir des garanties ; enfin, les résultats montrent l’existence de contraintes d’accès aux ressources financières pour les entreprises de petite taille ; l’âge de l’entreprise et son secteur d’activité influencent son choix de financement.