Représentation de l'Indien dans le roman américain de la première moitié du 19e siècle
Auteur / Autrice : | Jacqueline Foulon |
Direction : | Marc Amfreville |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature des pays anglophones |
Date : | Soutenance le 04/07/2009 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Sciences Humaines et Sciences Sociales (Créteil) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut des mondes anglophone, germanique et roman |
Jury : | Président / Présidente : Simone Pellerin |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Amfreville, Simone Pellerin, Nathalie Caron, Antoine Cazé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse rapporte les résultats de la lecture approfondie de dix-neuf romans américains de la première moitié du 19e siècle, à la recherche des divers modes de représentations des Indiens qu'ils proposaient. Les onze oeuvres de Cooper couvrent tous ces types de représentations. Des investigations croisées ont montré que les auteurs, bien informés sur le passé violent et les anciens habitants de leurs territoires, présentaient les Indiens surtout dans des romans à caractère historique..Là, les Indiens, nobles ou ignobles, sont relégués dans le passé, et ne se voient donner aucune place dans la nouvelle nation : pourtant l'ironique Paulding, le chrétien Cooper ou l'humaniste Strange les dépeignent en personnes semblables aux envahisseurs. Dans la mouvance gothique et romantique, C.B. Brown, Neal et Bird, pourtant plus réaliste, les montrent incarner le moi négatif et les rejettent, tandis que les voix féminines de Child et de Sedgwick projettent sur eux un idéal de valeureux chevaliers. Quant à Simms et Cooper, ils les campent tantôt dans la violence d'une épopée d'où surgira le nouvel Adam, tantôt dans la beauté sublime des primitifs paysages américains. Ainsi, dans la nation comme dans la fiction, la seule place accordée aux Indiens ne relève que de l'imaginaire