Histoire des transports collectifs urbains de Casablanca au XXe siècle : (1919-1985)
Auteur / Autrice : | Driss Daoudi |
Direction : | François-Paul Blanc, Tayeb Khaïssidi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Perpignan en cotutelle avec Université Sidi Mohamed ben Abdellah (Fès, Maroc) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Casablanca a connu sa première expérience de transport public urbain sous le protectorat (1919). Les lignes de transport urbain ont été cédées en monopole pour une durée de trente ans à la compagnie française des tramways et des autobus de Casablanca (TAC). En 1964 dans la vague des nationalisations et de création des entreprises publiques, la ville de Casablanca a créé une régie propre de transport contrôlée par les élus. Cette expérience de gestion communale de transports public na tarda pas à connaître des problèmes sous la pression de l’exode rural, l’urbanisation massive et le manque de subventions. Le tarif ticket était un tarif social, loin de répondre aux besoins financiers de la régie. En 1985 le secteur privé a été appelé à seconder la régie, le nombre de concessionnaires a commencé par cinq sociétés pour atteindre vingt-deux en 1995. En l’absence d’une autorité organisatrice des transports urbains, la régie et les concessionnaires se sont livrés à une concurrence au lieu d’une complémentarité, ce qui a entraîné un impact négatif sur le service rendu à l’usager. En 2004, sur une demande quotidienne de onze millions de déplacements, le transport urbain n’assurait que 14 % ; la régie tomba en faillite, les responsables ont opté alors pour une gestion déléguée. La nouvelle société a vu la participation de la R. A. T. P. (parisienne) comme opérateur de référence.