La laïcisation de la société brésilienne au XIXe siècle (1840-1900)
Auteur / Autrice : | Serge Alain Nzamba |
Direction : | Pierre-Luc Abramson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études ibériques et latino-américaines |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les rapports entre religion et société constituent un chapitre essentiel de l’histoire au XIXe siècle : peu de questions ont tenu pareille place dans les controverses idéologiques et les affrontements politiques. C’est aussi un domaine où les changements ont été radicaux avec le passage des sociétés sacrales à des sociétés laïques grâce au processus de la laïcisation (René Rémond, 2005). Cette thèse retrace donc cette évolution (de 1840 à 1900) à l’échelle du Brésil, dans un pays où le concept est peu usité. Cette histoire révèle des contradictions liées à des contingences locales qui donnent au dit processus un caractère unique, dévoile également la lenteur de la transformation de la société brésilienne et montre des convergences avec d’autres processus qui se sont déroulés sur les continents américain et européen, car leurs modèles servaient de références aux hommes politiques brésiliens. Nous analysons lors de cette séparation entre l’Église catholique et l’État brésilien, le transfert de compétences, qui jusque-là, étaient sous la responsabilité de l’institution religieuse du fait du système du Patronat royal, notamment la célébration des mariages, l’enregistrement des naissances, des mariages et des décès ; l’enseignement public. L’objectif de toutes ces modifications est de renforcer le rôle de l’État brésilien, de permettre au droit séculier de devenir la source de toutes législations et de dissocier la citoyenneté de la religion afin que l’intérêt général soit son principal but