La délinquance juvénile au Maroc : approches criminologique et pénale
Auteur / Autrice : | Asmaa Benmoussa |
Direction : | François-Paul Blanc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude porte sur les mineurs délinquants, ceux qui ont déjà commis une infraction à la loi pénale en vigueur. La délinquance juvénile est un indicateur du degré d'anomie de la société marocaine. Cette notion sert de concept opératoire dans l'étude des facteurs sociologiques du crime. Trois facteurs sont susceptibles d'intervenir dans le processus criminel du jeune marocain : la mutation de la famille marocaine, le contexte économique, le facteur culturel. Le crime suscite la réaction du groupe qui le subit. Lors d'une infraction commise par un mineur, plusieurs questions se posent: quel texte faut-il appliquer ? A quelle juridiction faut-il donner la compétence pour connaître de l'affaire? Quelle(s) mesure(s) faut-il prendre? Qui est l'objectif à atteindre dans l'intervention de la société ? Que faut-il faire primer dans l'intervention ? Qui peut s'occuper de la prise en charge de l'enfant et de quels moyens matériels faut-il disposer ?. . . . Le législateur marocain est intervenu à plusieurs reprises pour répondre à ces questions. Diverses institutions (la Brigade des mineurs, les centres de sauvegarde de l’enfance, les centres de réforme et d’éducation) ont été ainsi créées pour mener à bien la lutte contre la délinquance. Leur étude approfondie en démontre les carences et les inefficacités.