Amplification de l'énergie d'une source VUV cohérente à 125 nm dans une plume d'ablation de mercure
Auteur / Autrice : | Laurent Philippet |
Direction : | Marie-Claude Castex |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Mots clés
Résumé
Ce travail est consacré à l’étude d’une technique originale basée sur l’ablation laser du mercure liquide dans le but d’augmenter l’efficacité de conversion d’une source VUV cohérente à 125 nm. Ce rayonnement est obtenu par somme de fréquences résonnante à deux photons (6s 1S0 → 7s 1S0) dans une vapeur de mercure à température ambiante. Les paramètres expérimentaux tels que la géométrie de la plume, l’énergie des faisceaux fondamentaux, la densité d’énergie du laser d’ablation et la pression d’un gaz neutre (ici l’argon qui permet de confiner la plume) ont été optimisées et ont amené une amplification d’un ordre de grandeur (jusqu’à deux ordres de grandeur quand les intensités sont réduites) soit une énergie de 250 nJ. Afin de mieux comprendre les phénomènes physiques mis en jeu, une caractérisation complète de la plume a été menée grâce à des expériences d’imagerie et de spectroscopie résolues en temps. La luminescence propre de la plume ainsi que la fluorescence induite par l’absorption de deux photons (sur la raie 6s 1S0 → 7s 1S0) nous ont permis de connaître la composition de la plume, d’estimer sa température, les vitesses des différentes espèces et la densité d’atomes à l’état fondamental. Un étalonnage réalisé à partir du signal de somme de fréquences a permis d’obtenir une cartographie du nombre absolu d’atomes de mercure dans l’état fondamental. Nous avons également montré que la manipulation du faisceau VUV est rendue plus simple dans une boîte à gants (ici remplie d’argon) que dans le vide. Une structure périodique, de 100 micronmètres de pas, a été réalisée par lithographie sur du PMMA et des premiers pas vers la lithographie par interférométrie ont été franchis.