Thèse soutenue

Evolution de la suture palatine médiane au cours de la vie
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Ngoc Thông Nguyen
Direction : Christian Vacher
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du sport
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. UFR STAPS d'Orsay (Essonne)

Résumé

FR  |  
EN

La suture palatine médiane provient, embryologiquement d'une part du bourgeon médian qui va donner notamment le palais primaire (5ème semaine) et d'autre part des processus palatins latéraux, issus de la face profonde des bourgeons maxillaires qui vont réaliser le palais secondaire (6ème - 12ème semaine). Ainsi, les zones de fusion, de type synfibrose, des différents éléments vont donner la suture palatine médiane. L'enjeu de ce travail est de connaître l'évolution de la synfibrose de la suture palatine médiane. L'étude est composée de deux parties : radiologique, surtout, examens de scanners des sinus maxillaires chez l'enfant et l'adulte et histologique, étude de pièces anatomiques de palais chez le foetus, l'embryon, l'adulte et l'animal. Les résultats montrent qu'il n'existe pas d'âge de fermeture complète de la suture palatine médiane. Egalement, ils révèlent que les palais primaire et secondaire évoluent séparément : selon l'axe antéropostérieur, le secondaire se ferme d'avant en arrière et généralement après la fermeture du primaire et selon l'axe vertical, le palais primaire se ferme de bas en haut tandis que le palais secondaire de haut en bas. Il est difficile de transposer ces résultats en orthopédie dentofaciale puisque la disjonction de la suture palatine médiane est essentiellement orthodontique et rarement chirurgicale (après l'âge de 14-16 ans). Mais, deux explications peuvent être avancées : l'existence au niveau de la suture d'un tissu osseux "" jeune et lâche""permettant une disjonction orthodontique ou ""âgé et dense"" obligeant un acte chirurgical, plus ou moins associée à une absence de fermeture de la suture non visible radiologiquement. Néanmoins, un scanner peut être utile en cas de disjonction chirurgicale afin de guider le chirurgien sur la profondeur de l'ostéotomie.