Thèse soutenue

De la réalisation de transistors à effet de champ à nanotubes de carbone par fonctionnalisation chimique spécifique à la mesure optoélectronique d’un bio-hybride nanotubes/protéines photosynthétiques

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Auteur / Autrice : Grégory Schmidt
Direction : Jean-Philippe Bourgoin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail de thèse concerne la réalisation et l’étude d’un bio-hybride nanotubes/protéines photosynthétiques pour des applications en optoélectronique. Nous avons testé la viabilité de l’intégration de ces protéines dans un dispositif électronique en utilisant les nanotubes de carbone comme nano-sonde. Au cours de nos travaux, le problème de la fabrication de transistors à effet de champ à base de nanotubes de carbone (CNTFETs) performants s’est posé. Pour le résoudre, nous avons opté pour la fonctionnalisation des nanotubes par un diazonium qui est sélective envers les nanotubes métalliques mais pas suffisamment. Il était donc nécessaire d’augmenter cette sélectivité et pour cela, nous avons étudié le mécanisme du couplage nanotube-diazonium qui était méconnu. Par une étude cinétique, nous avons montré que la réaction passe par un mécanisme radicalaire en chaîne. Cette thèse détermine enfin l’origine de la sélectivité et donne les voies possibles d’amélioration. Nous avons ainsi pu augmenter la sélectivité en ajoutant une base de Lewis. Grâce à cette méthode, nous avons pu réaliser de nombreux CNTFETs performants. Concernant la photosensibilisation des nanotubes par une protéine photosynthétique, nous avons vu que la création photo-induite d’un moment dipolaire dans la protéine modifie les caractéristiques électriques du CNTFET. Les performances de la protéine permettent d’accroître la sensibilité optique du dispositif. Cette thèse montre surtout que, malgré l’apparente fragilité de la protéine, il est possible de l’intégrer à un dispositif électronique. Enfin, cette thèse ouvre la voie à l'intégration de ces protéines dans des dispositifs électroniques ou photovoltaïques.