Thèse soutenue

Etude de la concordance d'un univers de Dirac-Milne symétrique matière-antimatière

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Auteur / Autrice : Aurélien Benoit-Lévy
Direction : Gabriel Chardin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse s’intéresse à divers aspects de l’univers de Dirac-Milne, un modèle cosmologique dans lequel matière et antimatière sont présentes en quantités égales et ou l’on suppose, comme pourrait le suggérer la relativité générale à travers les propriétés des solutions de Kerr-Newman, que l’antimatière possède une masse gravitationnelle active négative. Ces hypothèses permettent de s’affranchir de la nécessité d’introduire Inflation, Energie Noire et Matière Noire, dont les mises en évidences expérimentales et les motivations théoriques font parfois défaut. La présence en quantités égales de matière de masse positive et d’antimatière de masse négative impose une évolution du facteur d’expansion linéaire par rapport au temps. Après avoir rappelé les concepts basiques de la cosmologie, certaines implications de cette évolution linéaire sont étudiées. L’étude complète de la nucléosynthèse primordiale dans le cadre de ce modèle alternatif permet de montrer qu’une production primordiale de deutérium est rendue possible par la présence d’annihilations résiduelles entre matière et antimatière à des époques précédant la recombinaison. Toutefois, ce mécanisme de production secondaire conduit à une surproduction d’hélium-3, potentiellement incompatible avec les observations. Bien que l’univers de Dirac-Milne ne présente pas d’accélération de l’expansion aux époques récentes, il est montré que ce modèle satisfait raisonnablement bien au test cosmologique des supernovae de type Ia. De même , l’échelle angulaire du premier pic acoustique de fluctuations de température du fond diffus cosmologique apparaît naturellement à l’échelle du degré. Même si l’étude complète du spectre de ces fluctuations et de la cohérence de la notion de masse négative reste encore à approfondir, ce travail pose les bases d’un modèle cosmologique original et potentiellement capable de donner une autre description de notre Univers.