Synthèse en phase aqueuse : de l’utilisation du poly(éthylène glycol), à la synthèse d’un support de capacité de charge élevée
Auteur / Autrice : | Raphaël Turgis |
Direction : | Marie-Christine Scherrmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La synthèse en phase aqueuse représente une alternative éco-compatible aux procédés généralement développés en solvants organiques puisque l’eau est non toxique, non inflammable, abondante et peu onéreuse. Bien que dans ce milieu, les réactions puissent généralement être menées dans des conditions douces en améliorant les rendements et les sélectivités par rapport aux solvants organiques, l'eau reste un solvant marginal en synthèse organique pour deux raisons majeures : la faible solubilité des composés généralement hydrophobes et la difficulté de récupération des produits en fin de réaction. Afin d'apporter une solution à ces deux problèmes, nous avons proposé le développement d’une chimie supportée en phase aqueuse utilisant le polyéthylène glycol (PEG), sur lequel les molécules réactives sont temporairement fixées. La validité de cette approche, qui permet d'isoler facilement le produit de la réaction et de recycler le support, a été illustrée par nos résultats concernant l'étude de la réaction de Baylis-Hillman. Un inconvénient de l’utilisation du PEG comme support de réaction étant sa faible capacité de charge, nous avons préparé des PEG modifiés possédant 6 ou 18 sites de fixation dont la synthèse multiétapes a été menée en solvants éco-compatibles (phase aqueuse ou solvant recyclable). Nous avons illustré leur utilisation dans la réaction de Baylis - Hillman.