Thèse soutenue

Rôle de l’effecteur de type III DspA au cours de l’interaction entre arabidopsis thaliana et Erwinia amylovora

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Auteur / Autrice : Alexandre Degrave
Direction : Mathilde Fagard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Sciences du végétal
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Résumé

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La bactérie phytopathogène Erwinia amylovora est l’agent responsable du feu bactérien des Maloideae. Son pouvoir pathogène dépend de l’effecteur de type III DspA, une protéine injectée dans la cellule hôte par le système de sécrétion de type III bactérien (SSTT) et qui provoque une nécrose Gaudriault et al. , 1997). L’objectif de ce travail de thèse était de déterminer le rôle de DspA dans la cellule végétale. Pour cela, nous avons choisi d’utiliser la plante Arabidopsis thaliana comme modèle d’étude, puisque l’inoculation d’E. Amylovora provoque chez A. Thaliana une nécrose dépendante de DspA. La première partie de ma thèse a consisté à caractériser l’interaction entre A. Thaliana et E. Amylovora. Les résultats montrent qu’E. Amylovora se multiplie légèrement dans les feuilles inoculées de manière dépendante du SSTT et de DspA. De plus, la mort cellulaire est associée à la mise en place de réactions de défense chez la plante dont certaines sont induites par DspA. Par une approche transcriptomique, nous avons ensuite confirmé que DspA participe fortement à l’activation des voies de défenses. Les résultats obtenus suggèrent par ailleurs que DspA interfère notamment avec la biosynthèse des ribosomes. Enfin, des plantes A. Thaliana transgéniques exprimant dspA sous contrôle d’un promoteur inductible à l’oestradiol ont été construites. L’analyse de ces plantes montre qu’une faible expression de dspA inhibe la croissance de la plante alors qu’un fort niveau d ‘expression déclenche la mort cellulaire. L’analyse des plantes transgéniques montre que DspA est principalement localisée dans le nucléole et que son expression inhibe la machinerie traductionnelle de la cellule végétale.