Banques, marchés et financement des entreprises en Tunisie
Auteur / Autrice : | Imène Ben Fredj |
Direction : | Françoise Renversez, Ezzeddine Abaoub |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Université de Carthage (Tunisie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Llau |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Renversez, Ezzeddine Abaoub, Pierre Llau, Pierre Grou, Fanouk Kriaa, Fethi Ayachi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Grou, Fanouk Kriaa |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse analyse l’incidence de la libéralisation financière, opérée progressivement depuis 1986, sur le financement des entreprises tunisiennes. Pour mener au mieux nos analyses, nous avons combiné les deux approches macroéconomique et microéconomique. C’est dans ce sens que nous avons d’abord évalué l’impact de la libéralisation financière sur l’environnement macroéconomique de la Tunisie en terme de croissance à travers le calcul des corrélations et l’estimation d’un B-Var. Ensuite, nous nous sommes interrogés sur les répercussions microéconomiques de cette politique libérale, d’une part, sur la performance des banques à la suite de l’émergence de la nouvelle intermédiation financière en procédant à une étude en données de panel et d’autre part, sur le comportement des entreprises tunisiennes en matière de financement. Les entreprises tunisiennes n'ont développé malgré les incitations des pouvoir publics que très lentement leur recours au crédit bancaire et qu'elles demeurent à la fois pour des raisons de taille et de gouvernance interne réticentes à l'entrée sur les marchés boursiers. Cette analyse qui présente les théories des choix financiers des entreprises difficilement applicables à la Tunisie, repose sur l'interprétation d'un questionnaire portant sur un échantillon significatif d'entreprises et vérifiant la réticence des entreprises tunisiennes majoritairement familiales à la transparence de l'information sur leur situation financière.