Thèse soutenue

Réception du dessin animé japonais en France de 1971 à nos jours

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Auteur / Autrice : Julien Simonpieri
Direction : Thierry Dufrêne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 10
Jury : Président / Présidente : Emmanuel Pernoud
Examinateurs / Examinatrices : David Buxton, Christophe Genin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'animation japonaise est présente en France depuis 1971. Mais c'est en 1978, avec la diffusion de la série Goldorak à la télévision française et son succès retentissant, qu'elle a percée chez nous. Une première génération a découvert l'anime et s'est passionnée à des fictions animés souvent inspirées de la culture occidentale : science-fiction (Albator), histoire (Lady Oscar), adaptation de romans célèbres (Heidi). Ces fictions sont devenues de plus en plus nombreuses après 1987 avec l'apparition de nouvelles chaînes télévisées. Deux générations se côtoient alors et s'imprègnent progressivement de la culture japonaise par l'intermédiaire de dessins animés qui parlent directement du Japon d'aujourd'hui comme c'est le cas de Juliette je t'aime ou Nicky Larson. Ce qui va profondément marquer cette deuxième période de l'anime c'est la violence de plus en plus présente avec notamment les Chevaliers du zodiaque, Ken le survivant et Dragon Ball. Si les enfants continuent à s'enthousiasmer pour ces dessins animés, les parents, les associations et même les hommes politiques cherchent à stopper cette déferlante en raison de sa violence. Au début des années 90 le rythme des diffusions d'anime diminue sur les chaînes hertziennes. L'anime va alors subie plusieurs transformations culturelles. On le retrouvera en vidéo (macross plus) ainsi qu'au cinéma (Le voyage de Chihiro) et il véhiculera d'autres supports comme le manga, le jeu vidéo, le tuning, l'air soft, Le cosplay. . . Aujourd'hui l'anime n'est pas un art dont on n'a plus besoin d'en parler, mais un art dont il vaut mieux en parler sans apriori et sans éclat.