Aspects structuraux des attitudes : antécédents et conséquences de l'ambivalence ressentie
Auteur / Autrice : | Caroline Leygue |
Direction : | Thierry Meyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie sociale |
Date : | Soutenance le 11/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Dru |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Meyer, Vincent Dru, Rasyid Sanitioso, Fabien Girandola, Isabel Urdapilleta | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rasyid Sanitioso, Fabien Girandola |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans les recherches sur l'ambivalence, on distingue l'ambivalence structurale (la présence d'évaluations positives et négatives), de l'ambivalence ressentie (l'impression subjective que son attitude est ambivalente). Une série de cinq études, appliquées au domaine de la santé, examine les antécédents et les conséquences de l'ambivalence ressentie. Dans la première étude, la composition de l'attitude, sur des bases cognitives ou affectives, modère la relation entre ambivalences structurale et ressentie. Dans la deuxième étude, les résultats montrent un biais de négativité : les informations négatives ont plus de poids que les positives dans le ressenti d'ambivalence. Les trois études suivantes portent sur les conséquences de l'ambivalence sur l'intention comportementale. L'étude 2a suggère que les attitudes ambivalentes, si elles sont accessibles, peuvent être predictrices de comportement. L'étude 2b indique que l'ambivalence ressentie modère les effets de l'information reçue sur l'intention comportementale, de telle sorte que les participants ambivalents sont plus influencés par cette information. Enfin, dans une dernière étude, l'ambivalence ressentie médiatise les effets des attitudes sur l'intention comportementale. Cette médiation est modérée par l'implication des participants dans le problème. Dans leur ensemble, les recherches présentées ici permettent de conclure que l'ambivalence ressentie est sans doute un meilleur indicateur de l'ambivalence que l'ambivalence structurale.