Le droit face aux crises financières systémiques : le maintien des relations bancaires
Auteur / Autrice : | Vincent Catillon |
Direction : | Marie-Anne Frison-Roche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Résumé
La fin des années 1970 et le début des années 1980 marque un renouveau dans le financement de nos économies. Cette évolution s’est au demeurant caractérisée par une résurgence des crises financières de type systémique, à savoir la transmission à l’économie réelle de perturbations de la sphère financière. Bien que ce type de crises ne soit pas nouveau (l’étude rétrospective de la finance foisonne d’exemples), l’avènement des 3D (Décloisonnement, Déréglementation et Désintermédiation) couples à l’innovation et à la circulation instantanée des flux monétaire tendent à accélérer le processus de diffusion en des temps de plus en plus réduits. La crise des subprime demeure une parfaite illustration. Or, si certains secteurs de l’économie peuvent être laissés au libre jeu du marché, le droit s’avère être le garde fou du système économique libéral. Dès lors, après avoir suggéré une modélisation des crises financières systémiques, avec en contrepoint, un acteur à prédominance systémique : les banques, l’auteur propose différentes règles juridiques propres à maintenir les équilibres au sein des relations bancaires. Il sera dans un premier temps, abordé la conservation des liens entre les établissements de crédit et les emprunteurs et ce, afin de juguler les phénomènes d’étranglement du crédit. La préservation des rapports entre les institutions bancaires et ses créanciers fera l’objet d’un second thème, principalement au regard de la protection contre les ruées bancaires ou de la propagation d’un choc à l’ensemble des intervenants sur le marché interbancaire