Not-so-Dark Matter : stratégies pour la détection et l'identification de la Matière Noire
Auteur / Autrice : | Mattia Fornasa |
Direction : | Antonio Masiero |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Champs, particules, matières (Physique des astroparticules) |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 7 en cotutelle avec Università degli studi (Padoue, Italie) |
Jury : | Président / Présidente : Antonio Masiero |
Examinateurs / Examinatrices : Antonio Masiero, Pierre Binétruy, Géraldine Servant, Fabio Zwirner, Gianfranco Bertone |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'existence de la Matière Noire (MN) est supportée par des nombreuses preuves, obtenues à travers des techniques expérimentales différentes et complémentaires. La densité d'énergie de la MN est supposée expliquer presque un quart de la densité d'énergie de l'Univers entier. Elle ressent principalement de l'effet de la gravité et elle interagit seulement faiblement à travers les interactions nucléaires et électromagnétiques. Sous l'hypothèse que la particule de MN soit sa propre anti-particule, une façon d'obtenir des informations sur la distribution de la MN ou, en général, de déduire quelques caractéristiques, est de rechercher ses produits d'annihilation. Il s'agit de l'idée sur laquelle est basée la détection indirecte de MN. Dans cette thèse je vais me concentrer seulement sur l'annihilation de la MN en rayons gamma et je vais examiner les perspectives pour obtenir une claire signature de la présence de la MN par l'analyse de l'émission gamma. Comme le flux d'annihilation est proportionnel au carré de la densité de MN, les plus naturelles objectives pour la détection indirecte de MN sont le Centre Galactique (à cause de sa proximité et de l'abondance de MN estimée) et les galaxies sphéroïdales naines de la Voie Lactée (à cause du grand rapport lumière sur niasse). Les données expérimentales actuelles de ces classes des objets ne peuvent pas fournir une preuve de le présence de la MN, mais ils ont seulement fixé des limites supérieures au flux d'annihilation. Dans cette thèse je vais présenter deux stratégies alternatives capables d'identifier des claires signatures de la présence de la MN, à travers lesquelles il sera possible de distinguer le signal d'annihilation du fond gamma. Dans le premier cas, je vais me concentrer sur l'effet que les trous noirs peuvent avoir sur la distribution de la DM en formant des surdensités. Le mécanisme plus efficace est la contration adiabatique autour des Trous Noirs SuperMassifs, capables de produire des grandes augmentations de la densité de MN appelées spikes. D'un autre côté, le cas le plus vraisemblable est celui des mini-spikes autour des Trous Noirs de Masse Intermédiaire et je vais présenter des perspectives pour la détection de MN dans le mini-spikes de la Voie Lactée et de la Galaxie d'Andromède. Ensuite je m'occuperai de la deuxième alternative : l'étude du spectre angulaire de puissance pour les anisotropies de l'émission gamma. Après la soustraction de la contribution Galactique aux données EGRET (en raison de l'interaction des rayons cosmiques avec le moyen interstellaire Galactique), un fond isotrope restera, appelé Fond Extra-galactique Gamma (FEG). Le satellite Fermi LAT fournira bientôt une nouvelle estimation du FEG et, dans les derniers chapitres, je vais montrer comment la MN peut contribuer au flux du FEG et comment sa présence peut être détectée à travers l'analyse du spectre angulaire du FEG. Au même temps les sous-structures Galactiques et extra-galactiques seront considérées, en constituant, les premières, le composant principal du spectre angulaire aux multipôles inférieurs. Cette thèse est fondée sur les projets où j'ai travaillé pendant mon doctorat et les résultats que je vais présenter sont déjà discutés dans les papiers dont je suis co-auteur.