Thèse soutenue

Étude de techniques d'imagerie à haut contraste basées sur la cohérence

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Auteur / Autrice : Raphaël Galicher
Direction : Gérard RoussetPierre Baudoz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 7

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Depuis 1995, environ 350 exoplanètes ont été détectées mais seule une dizaine l'a été directement à cause de plusieurs contraintes. D'abord, les projections de l'étoile hôte et de sa planète sur la sphère céleste sont très proches - quelques fractions de secondes d'arc. Ceci impose un diamètre minimum pour le télescope et un système compensant les perturbations atmosphériques. Ensuite, le flux lumineux de l'étoile hôte est entre 106 et 1010 fois plus fort que celui de la planète. Un instrument tel un coronographe, réduisant le flux stellaire sans affecter le flux planétaire est requis. En aval de cet instrument, les défauts optiques du télescope et de ses instruments deviennent limitants et doivent être compensés ou estimés. Pendant ma thèse, j'ai étudié sur des plans théoriques et expérimentaux deux techniques : le coronographe à quatre quadrants à étages multiples~(MFQPM) pour atténuer le flux stellaire et la self cohérent camera~(SCC) qui minimise l'impact des aberrations optiques en utilisant l'incohérence entre lumières stellaires et planétaires. J'ai montré en laboratoire qu'un prototype non optimisé du MFQPM fournissait une extinction achromatique de l'étoile centrale de 103-104 entre 550 et 750nm. Puis, j'ai montré par simulations que la SCC s'associe aisément avec un coronographe de type Lyot et qu'en utilisant ses deux modes de fonctionnement - analyseur de front d'onde en plan focal et imagerie différentielle -, des planètes de type Terre pouvaient être détectées de l'espace sous des conditions réalistes. J'ai également mesuré un défaut réel de phase via la SCC sur le banc d'Imagerie Très Haute Dynamique.