Modèle numérique de différenciation des planétésimaux et étude expérimentale de stabilité des continents
Auteur / Autrice : | Laura Milelli |
Direction : | Stéphane Labrosse |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géophysique |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La formation précoce des noyaux dans les petits corps du système solaire est étudiée en adoptant une démarche à trois stades. Premièrement, les conditions nécessaires à la fusion de la phase de fer sont étudiées en suivant l'évolution thermique d'un corps pouvant s'accréter. Deuxièmement, la ségrégation gravitationnelle du fer dans une matrice de silicates est adressée à l'aide d'une physique biphasique. Troisièmement, la fusion de la phase de fer associée à sa ségrégation est prise en compte à l'aide d'un système triphasique. Les résultats de ce modèle sont classés sous la forme d'un diagramme qui délimite les régimes différencié et non différencié. Pour les petits corps, les résultats montrent une transition diffuse entre le noyau et la zone d'extraction du fer qui pourrait permettre d'expliquer les pallasites. La lithosphère continentale est compositionnellement stable vis à vis du manteau mais son refroidissement peut la conduire à se déstabiliser. La caractérisation des instabilités des continents est explorée de manière expérimentale. Les résultats montrent que les régimes sont contrôlés par trois nombres sans dimension : le nombre de Rayleigh, le nombre de flottabilité et le rapport d'aspect. La géométrie radiale des déstabilisations conduit à proposer une explication alternative à la ligne volcanique du Cameroun.