Thèse soutenue

Nouvelles voies de différenciation des lymphocytes T CD4 et spondylarthrite expérimentale

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Auteur / Autrice : Simon Glatigny
Direction : Gilles ChiocchiaMaxime Bréban
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie des Articulations et Biomatériaux des Tissus Calcifiés
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 7

Résumé

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La spondylarthrite (SpA) est l'un des rhumatismes inflammatoires chroniques les plus fréquents, caractérisé par des atteintes inflammatoires du squelette axial et/ou périphérique, pouvant se combiner à diverses manifestations extra-articulaires. C'est une maladie multifactorielle fortement associée à la molécule HLA-B27, et déterminée par des facteurs génétiques et environnementaux. Le rôle propre du HLA-B27 dans la prédisposition à la maladie est encore largement inconnu. En 1990, JD Taurog et coll. Ont développé un modèle de rats transgéniques pour le HLA-B27 et la p2m humaine. Ces rats développent de façon spontanée tous les symptômes d'une SpA. Nous avons utilisé ce modèle pour caractériser le phénotype des lymphocyte; T (LT) CD4+ pathogènes au cours de cette maladie et avons mis en évidence l'expansion considérable d'une population de LT pro-inflammatoires récemment décrite et appelée Th-17, qui accompagne son développement. Cette population produit des quantités importantes d'IL-17 et de TNFalphacette dernière cytokine étant déjà identifiée comme cible de traitements extrêmement efficaces dans la SpA. Nous avons par ailleurs montré dans le laboratoire qu'il existait un déficit fonctionnel des cellules dendritiques (DC) de rats transgéniques HLA-B27 malades se traduisant par une réduction de leur capacité de stimulation des LT. Cependant, ces DC favorisent préférentiellement le phénotype Th-17 par un mécanisme dépendant de contacts directs avec les LT CD4+ et impliquant les molécules de costimulation. Nos études soulignent l'intérêt de bloquer la voie Th-17 comme cible thérapeutique au cours des pathologies inflammatoires articulaires.