Signatures instrumentales et du processus d'analyse des donnés dans des expériences de CMB : Impact sur les études de non-gaussianité
Auteur / Autrice : | Simona Donzelli |
Direction : | Radek Stompor |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Champs, particules, matière |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Résumé
L'inflation est une des idées fondamentales de la cosmologie moderne, mais le mécanisme avec lequel les perturbations cosmologiques adiabatiques ont été générées n'a pas encore été établi. Un puissant outil pour discerner parmi différents scénarios est tester la Gaussianité des fluctuations primordiales. Néanmoins, tester l'hypotèse de Gaussianité est très engageant : i) un test statistique sensible à toutes les possibles manifestations non-Gaussiennes d'un champ casuel n'existe pas ; ii) foregrounds et effets systématiques peuvent introduire des signaux non-Gaussiens, qui peuvent confondre la petite non-Gaussianité primordiale (s'elle existe). Les présentes et futures expériences de CMB, grâce à leur sensibilité, ont les potentialités de mettre des limites serrées aux non-Gaussianités. Pour achever cet objectif, un contrôle soigné des artefacts systématiques est essentiel. Lorsqu'un effet systématique est inévitable, nous devons comprendre son impact sur les tests de non-Gaussianité. Dans cette étude, nous avons étudié l'impact de deux effets systématiques : le bruit résiduel 1/f, c'est-à-dire le résidu laissé suite à la construction du mappage à travers le destriping, et le faisceau d'antenne asymétrique. L'étude a été effectuée avec trois différents tests statistiques : les ondelettes Chapeau Mexicain Sphériques et les fonctionnels de Minkowski, qui sont des tests blindés, et un estimateur quantitatif, basé sur l'évaluation du bi-spectre dans la configuration équilatéral. Nous avons analysé les systématiques dans le contexte de l'imminente mission Planck, en utilisant simulations véritables du Planck.