Thèse soutenue

Développement d'un système microfluidique polymère pour l'analyse d'ADN

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Auteur / Autrice : Sandrine Miserere
Direction : Jean-Louis Viovy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Certaines mutations dans la séquence de l’ADN sont à l’origine de maladies génétiques et des cancers. L’analyse de l’ADN se révèle donc importante dans de nombreuses applications biotechnologiques et médicales (détection de mutations inconnues, découverte de gènes de prédisposition, empreintes génétiques ). Le coût et le délai de ces analyses constituent souvent un frein au développement d’analyses génétiques en diagnostic de routine. Le développement de nouvelles méthodes de détection est donc un enjeu important. Les progrès réalisés dans le domaine de la microfabrication permettent une miniaturisation du système, une diminution en termes de volume d’échantillon et de réactif, l’intégration de plusieurs étapes, ainsi qu’un gain de temps de séparation. Nous proposons ici de nouveaux développements concernant les analyses d’ADN en « puces microfluidiques » et plus particulièrement l’élaboration d’un système polymère en Cyclo-Oléfine Copolymère (COC) à long canal de séparation. Tout un éventail de procédés de fabrication a pour cela été mis au point et sont d’ores et déjà utilisés pour diverses applications. Le COC étant hydrophobe, il a fallu mettre en place une stratégie de traitement de surface pour éviter l’adsorption non spécifique de molécules biologiques, due à des interactions hydrophobes et électrostatiques, adsorption pouvant se révéler néfaste pour les séparations électrophorétiques envisagées. Pour cela un copolymère peigne le PDMA-PMMA est utilisé en « coating » dynamique. Les greffons de PMMA, hydrophobes, s’adsorbent à la paroi du COC, alors que le squelette de PDMA constitue une barrière hydrophile, limitant l’adsorption des molécules biologiques.