Auteur / Autrice : | Sarah Fiorini |
Direction : | Jean-Pierre Gattuso |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanologie biologique et environnement marin |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
L’effet de l’augmentation de la pression partielle du CO2 (pCO2) et de la température (T) a été étudié sur les coccolithophoridés Emiliania huxleyi, Calcidiscus leptoporus et Syracosphaera pulchra. Il s’agit du premier travail réalisé sur S. Pulchra et sur le stade haploïde de ce groupe. A pCO2 élevée, chez les trois espèces la croissance a augmenté (entre 2 et 27%) et la calcification n’a pas été affectée; chez certaines souches de E. Huxleyi (CCMP371, AC472, NZEH) la calcification est réduite par forte irradiation. Les cellules haploïdes (N) répondent de manière similaire aux cellules diploïdes (2N); cette réponse est souvent accentuée. L’analyse de la composition lipidique et isotopique cellulaire (∂13C) a confirmé la réponse accentuée du stade N et a déterminé des marqueurs lipidiques spécifiques des Calcidiscaceae (18:1ω7c/16:0) et des Syracospheraceae (16:1ω7c/16:0). Enfin, la production primaire de S. Pulchra a diminué de 25% (2N) et 45% (N) a pCO2 élevée et de 46% (N) à pCO2 et T élevées. Les valeurs futures de pCO2 et T océaniques affectent la physiologie de coccolithophoridés. S’ils n’arrivaient pas à s’adapter, la richesse du groupe serait limitée aux types les plus résistants et la modification de la niche écologique des certaines espèces se produirait.