Thèse soutenue

Evaluation des médicaments antiarythmiques dans le traitement au long cours de la fibrillation auriculaire : efficacité clinique et rapport bénéfice / risque, accumulation de l'Amiodarone dans le tissu gras et analyse de décision chez les sujets agés

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Auteur / Autrice : Carmelo Lafuente-Lafuente
Direction : Jean-François Bergmann
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Médicament (....-2009 ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Résumé

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OBJECTIFS : mieux préciser le rapport bénéfice/risque des médicaments antiarythmiques (AAR), très utilisés dans le traitement de la fibrillation auriculaire (FA), et aider au choix thérapeutique. TRAVAUX DE RECHERCHE : 1- AAR pour maintenir le rythme sinusal après une FA : Révision systématique. 45 essais de bonne qualité méthodologique (12. 559 patients) ont été inclus dans une méta-analyse. Plusieurs AAR des classes I et III diminuent le taux de récurrences de FA, mais tous ont des effets indésirables, aucun diminue la mortalité et ceux de classe IA l’augmentent (OR 2. 39). 2- Concentrations d’amiodarone dans le plasma et le tissu gras et effets indésirables. Nous avons mesuré les concentrations d’amiodarone dans le plasma et le tissu gras sous-cutané chez 30 patients sous traitement chronique. Il n’est pas retrouvé d’accumulation tissulaire excessive d’amiodarone à l’origine de sa toxicité. Les effets indésirables sont bien corrélés avec la durée du traitement, mais pas avec les concentrations (plasma ou tissu gras). 3- Choix du traitement de fond de la FA chez le sujet âgé : Analyse de décision. Un modèle de décision de Markov comparant 4 stratégies de traitement chez 2 cohortes hypothétiques de patients de 60 et 80 ans, n’a trouvé que des différences très faibles en termes de QALYs, malgré des variations dans les taux d’évènements. L’âge des patients n’introduit aucune différence. CONCLUSIONS : Plusieurs AAR sont efficaces pour prévenir les récurrences de FA mais il n’existe pas la preuve d’un bénéfice clinique. Le choix du traitement pharmacologique au long cours doit être individualisé. Les déterminants clés sont égales chez les sujets jeunes et les plus âgés.