Thèse soutenue

Caractérisation d'un modèle de traumatisme crânien en imagerie et spectroscopie par résonance magnétique : application à l'étude des effets de l'inhibition de la poly(ADP-ribose)polymérase

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Auteur / Autrice : Thomas Lescot
Direction : Catherine Marchand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Médicament (....-2009Paris)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Résumé

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Les lésions traumatiques cérébrales sont favorisées par des phénomènes neuro-inflammatoires conduisant à l’apparition d’un œdème cérébral. Une meilleure caractérisation de sa nature et de son évolution reste encore nécessaire. L’utilisation pré-clinique d’outils d’imagerie cérébrale similaires à ceux utilisés en clinique pourrait augmenter la probabilité de succès des molécules lors de leur passage en clinique. Dans la première partie, nous avons réalisé une description exhaustive du modèle de traumatisme crânien (TC) chez le rat grâce à l’utilisation couplée de techniques in vivo d’imagerie et de spectroscopie par résonance magnétique (IRM et SRM). Nous avons montré que 24 heures après le TC, la composante oedèmateuse cytotoxique est prédominante. Parallèlement, les données de SRM ont révélé une atteinte neuronale, le développement d’une réaction gliale ainsi que la formation de lactates. Dans une seconde partie, nous avons étudié les effets de l’inhibition de la poly(ADP-ribose)polymerase (PARP) par le 3-aminobenzamide (3-AB) sur le score neurologique, l’expression des métalloprotéinases de la matrice (MMPs), impliquées dans les lésions de la barrière hémato-encéphalique et, le développement de l’œdème cérébral. L’administration de 3-AB diminue le déficit neurologique 6 et 24 heures après le traumatisme. Cet effet neuroprotecteur est associé à une réduction de l’œdème, une diminution de l’activité de la MMP-9 et de la perméabilité de la BHE 6 heures mais pas 24 heures après le TC suggérant que l’activation de la PARP ne contribue pas à la survenue de cet œdème. En conclusion, l’ensemble de ce travail a permis une caractérisation plus fine du modèle de TC par percussion de fluide par des techniques d’imagerie cérébrale in vivo transposables en recherche clinique. Cette approche par imagerie nous a permis de montrer que l’inhibition de la PARP réduit l’œdème précoce vasogénique post-traumatique sans toutefois réduire l’œdème cytotoxique plus tardif.