Thèse soutenue

Effet de la modulation de la cinétique plasmatique de la pralidoxime sur son efficacité thérapeutique chez le rat

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Auteur / Autrice : Maya Kayouka
Direction : Pascal HouzéFrédéric Baud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Toxicologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 5
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale du Médicament (....-2009Paris)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université Paris Descartes. Faculté de pharmacie de Paris (....-2019)

Résumé

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Les objectifs de cette thèse sont - Modifier la cinétique de la pralidoxime (PRX) pour augmenter le temps durant lequel ses concentrations plasmatiques sont > à 4 mg/l. - Déterminer si cette modification de sa cinétique s’accompagne d’un accroissement de son activité antidotique. Les mesures de la clairance de la créatinine et de PRX ont d’abord montré sa sécrétion rénale. La cinétique de PRX a ensuite été modulée dans un modèle d’insuffisance rénale aiguë (IRA) chez le rat induit par le bichromate de potassium. La structure cationique de PRX nous a suggéré que les transporteurs de cations organiques (OCT) pourraient être impliqués dans sa sécrétion. Leur implication a été confirmée par - le tetraéthylammonium (TEA, 75 mg/kg IM), substrat des OCT, 15 minutes avant PRX, modifie la cinétique plasmatique de PRX - les souris KO en OCT1,2, mais pas 3, qui montrent des concentrations plasmatiques en PRX 3 fois supérieures à celles des souris contrôles. Ces résultats montrent l’élimination rénale de PRX par OCT1,2. L’intoxication des OP cause des troubles respiratoires graves. La ventilation de repos a été étudiée par pléthysmographie corps entier chez le rat intoxiqué au paraoxon pour évaluer l’efficacité de PRX. L’effet antidotique d’une seule dose (50 mg/kg, IM) de PRX sur la ventilation de repos est partiel et limité dans le temps. La même dose a des effets complets et plus prolongés quand elle est administrée à des rats chez lesquels les concentrations plasmatiques de PRX sont augmentées de façon « physiologique » (prétraitement par le TEA) ou non (IRA). L’effet antidotique de la PRX est donc lié au maintien de concentrations plasmatiques élevées > à 10 mg/l.