Prédication et propagande : rencontre de deux phénomènes pendant la guerre de Cent Ans
Auteur / Autrice : | Catherine Royer-Hemet |
Direction : | Leo Martin Carruthers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire médiévale anglaise |
Date : | Soutenance le 21/11/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Martine Yvernault |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Genet, Roy Martin Haines |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Prédication et propagande : à première vue, ces deux phénomènes n’étaient pas faits pour fonctionner de pair, surtout au Moyen Âge, alors que la prédication avait une activité intense et la propagande ne possédait pas encore d’identité lexicale intrinsèque. Ils parvinrent toutefois à se rencontrer de manière répétée, notamment pendant la guerre de Cent Ans, parce que le souverain, Édouard III, avait besoin de soutien pour ce qu’il appelait sa ‘juste cause’ ; ce soutien lui fut apporté par un grand nombre d’ecclésiastiques qui prièrent et firent prier pour lui.. Les sermons pro rege sont emblématiques de l’époque ainsi que de l’état d’esprit qui régnait alors : les maîtres de la parole, ainsi que l’on a parfois appelés, s’employaient à concilier, du mieux qu’ils pouvaient, les affaires du monde temporel avec celles du monde spirituel. C’était là une tâche ardue en raison des multiples devoirs que leur imposait leur charge pastorale mais le sermon, qui peut être considéré comme un moyen de communication, permettait de suivre les préceptes de Saint Augustin : enseigner, docere, plaire, delectare, mais aussi toucher, flectere, afin de remporter la victoire