Luc-Olivier Merson (1846-1920) : de la peinture d’histoire à la peinture décorative
Auteur / Autrice : | Anne-Blanche Stevenin |
Direction : | Bruno Foucart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 27/11/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André-Chastel (Paris ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Dussol |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Darragon, Barthélémy Jobert, Francis Ribemont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Élève de l’École des beaux-arts de Paris, Luc-Olivier Merson obtient en 1869 le premier grand prix de Rome de peinture d’histoire, titre qui lui permet de parfaire sa formation pendant quatre années en Italie. Artiste reconnu de son vivant, Merson expose régulièrement au Salon parisien, avant d’ouvrir l’éventail de son talent à la décoration et à l’illustration. Au-delà de son goût pour la peinture monumentale, il affirme sa dilection pour l’art religieux dont il bouscule les conventions, grâce à des sources iconographiques recherchées et des sujets rares. Entre Académisme et Symbolisme, Merson confirme sa prédisposition pour le dessin, privilégiant la ligne, tout en entretenant un caractère coloriste subtil et recherché. En s’affranchissant de l’influence de son père Olivier Merson, critique d’art, et en dotant ses réalisations d’archaïsme et d’idéalisme, Luc-Olivier Merson est désormais considéré à juste titre comme l’un des précurseurs du Symbolisme. L’étude de la vie et de l’œuvre de Luc-Olivier Merson permet de comprendre les choix esthétiques et les audaces d’un artiste, trop souvent – et hâtivement – qualifié de Pompier par l’historiographie du vingtième siècle.