Edition critique, traduction et commentaire du traité hippocratique des Prénotions de Cos
Auteur / Autrice : | Elsa Ferracci |
Direction : | Véronique Boudon-Millot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Grec ancien |
Date : | Soutenance le 05/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Jouanna |
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Boudon-Millot, Simon Byl, Brigitte Mondrain, Amneris Roselli |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les Prénotions de Cos sont l’un des traités du Corpus hippocratique. L’ouvrage, anonyme, qu’on peut dater des environs du dernier tiers du IVe siècle av. J.-C., se présente comme la réunion de 640 propositions, le plus souvent de style aphoristique, reprises pour plus de la moitié à des traités hippocratiques comme les Aphorismes, le Pronostic, le Prorrhétique I, les Epidémies, le groupe des Maladies I-II-III, ou encore Plaies de la tête. Le contenu de la compilation est exclusivement orienté vers le pronostic médical. Le traité n’a connu qu’une postérité limitée dans l’Antiquité, et n’a été transmis ni en syriaque, ni en arabe ; aucune traduction latine n’est connue avant celle de Calvus, en 1525, qui inaugure le retour des érudits vers les manuscrits transmettant le texte. L’introduction donne une présentation de l’ouvrage (titre, datation, lectorat supposé, rapports avec les autres œuvres du Corpus hippocratique, structure et procédés de composition, théories médicales exposées, style, histoire du traité, traditions directe et indirecte, éditions, dialecte). L’étude s’attache à mettre en évidence la fonction didactique du traité, fonction qui explique tant l’organisation générale que certaines spécificités formelles du texte. L’édition opère un retour systématique vers le manuscrit le plus ancien et le plus conservateur, le Parisinus graecus 2253 (A), et s’appuie également sur la tradition indirecte (traités hippocratiques qui constituent les sources du traité, et commentaires de Galien principalement). Le texte critique, présenté avec les Testimonia, est accompagné d’une traduction, d’un commentaire philologique, historique et médical, et d’annexes.