Thèse soutenue

Les Histoires de la Littérature Néohellénique 1780-1880. Autour d’Adamantios Coray et de Jacovakis Rizos Néroulos. Des épigones et des émules
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Auteur / Autrice : Dimitrios Dolapsakis
Direction : Henri Tonnet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres classiques
Date : Soutenance le 21/11/2009
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Édition, Interprétation, Traduction des Textes Anciens (Paris, France)
Jury : Président / Présidente : Marie-Paule Masson-Vincourt
Examinateurs / Examinatrices : René Bouchet, Sophie Vassilaki

Mots clés

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Résumé

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Dans notre étude nous nous sommes demandé les raisons de la rédaction des Histoires de littérature étudiées, la date qui marque le début de la rupture avec le passé hellénique, la division en périodes littéraires, les notions littéraires présentées (utilité, amour de la patrie, imagination, originalité), le critère du choix des écrivains qui sont cités dans les histoires, les sources bibliographiques utilisées, les influences réciproques des historiens, leurs ententes et leurs rivalités. Nous avons aussi examiné les références aux chants populaires, la place de la littérature crétoise, la place de la littérature des Îles Ioniennes, la prépondérance de la littérature phanariote et son rôle dans l’évolution de la littérature néohellénique, finalement l’influence des traductions à la production des ouvrages originaux. Les Histoires de la littérature néo-hellénique ont connu deux piliers ; le Mémoire de Coray en 1803 et les Cours de Néroulos en 1827, tous les deux rédigés en français. Autour d’eux une foule d’écrivains, d’éditeurs, de traducteurs, des commerçants ou simplement d’érudits, de même bien-entendu leurs ouvrages, s’entendent ou rivalisent : E. Philandros (1810) G. A. Manos (1825), C. Coumas (1832), Al. Soutsos (1833), Al. Négris (1829/1835), W. Brunet de Presle (1837), D. Vikélas (1871), Rangavis (1877).