Les cycles de l’écriture dans l’œuvre poétique d’Alfred Tennyson : répétitions et différences
Auteur / Autrice : | Haude Theoden |
Direction : | Pascal Aquien |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 28/11/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Denis Bonnecase |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Aquien, Jean-Marie Fournier, Marc Porée |
Mots clés
Résumé
L’œuvre poétique d’Alfred Tennyson est cyclique. La répétition des mots, des thèmes et des personnages lui confère une dimension autoréférentielle. Le retour des refrains crée un effet de ressassement formel. Cette œuvre se concentre sur elle-même au point de s’affranchir des formes et des genres poétiques existants, à la recherche d’un langage qui lui est propre. L’écriture se prend elle-même pour objet et pour fin. La mélancolie au cœur de bien des poèmes devient un prétexte à écrire toujours plus car la dynamique de la sublimation mélancolique s’apparente au fonctionnement même du langage poétique, déploiement de signes autour d’un centre absent. Derrière la magie de la griserie du verbe, point pourtant le regard critique du poète qui se pose sur la société de son temps et se cristallise autour de la figure de la femme. Le texte poétique se redéfinit finalement comme un espace de différence où se donne à voir et à entendre la capacité (pro)créatrice d’une écriture « au féminin ».