La fiction déjouée. La part du jeu dans l’écriture fictionnelle (1687-1781)
Auteur / Autrice : | Zeina Hakim |
Direction : | Jacques Berchtold, Alain Grosrichard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance le 12/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Université de Genève |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CELLF 17e-18e (1967-2013) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Delon |
Examinateurs / Examinatrices : Jan Herman, Jonathan Mallinson, Frédéric Tinguely |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude porte sur les procédés narratifs et les dispositifs rhétoriques auxquels certains romanciers du XVIIIe siècle ont recours pour jouer avec les attentes de leurs lecteurs. En effet, ces auteurs ne cessent de revendiquer la véridicité de leurs textes et pourtant, simultanément, utilisent deux stratégies visant à forcer le lecteur à se distancer de ce qui lui est raconté: d’une part ils mettent en scène un arsenal de lieux communs si connus que le lecteur reconnaît ceux-ci comme des signaux de fictionnalité; d’autre part ils multiplient les indices empêchant de croire à la réalité des récits qu’ils relatent. Cette étude en tire un certain nombre de conséquences et propose quelques hypothèses théoriques pour rendre compte de cette poétique paradoxale du jeu. Elle en examine également les effets et les implications – principalement rapportés à la figure du lecteur – et interroge la notion, à première vue contradictoire, de ‘vérité de la fiction’.