Le Grand Bazar d’Istanbul et ses environs : formes, fonctions et transformations des han construits entre le début du XVIIIe s. et le milieu du XIXe s
Auteur / Autrice : | Mathilde Demirçivi |
Direction : | Jean-Pierre Van Staëvel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 04/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Islam médiéval : Espaces, réseaux et pratiques culturelles (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Veinstein |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Van Staëvel, Jean-Claude David, Mehmet Baha Tanman |
Mots clés
Résumé
Le han est un type architectural lié au commerce et au logement qui s’est développé dans l’ensemble du monde islamique. Le han traditionnel présente un plan à cour intérieure bordée d’un portique à l’arrière duquel sont disposées les cellules. A Istanbul, ce type d’édifice s’est surtout développé dans le quartier commerçant principal de la péninsule historique et dans le Grand Bazar. Son évolution a suivi celle de la ville. Cette étude se concentre sur les han construits entre le début du XVIIIe s. et le milieu du XIXe s. Durant cette période, les échanges entre l’Empire ottoman et l’Occident s’intensifient. En architecture, l’influence occidentale se manifeste d’abord dans le décor puis dans la typologie, tendance observée également dans les han. Par ailleurs, d’autres transformations, liées cette fois-ci à l’évolution interne de l’architecture ottomane, y sont perceptibles. Enfin, le modèle architectural du han traditionnel se transforme peu à peu et à partir du milieu du XIXe s. apparaît un type de han proche de modèles occidentaux. Les divers remaniements dans la ville d’Istanbul, notamment ceux qui ont suivi incendies et tremblements de terre, ont eu pour conséquence la disparition de nombreux han ou leur réfection. L’exploitation d’une documentation très variée (sources d’archives ottomanes, documents graphiques anciens, relevés, plans de restitutions, photographies et autres) et le croisement des différentes données permettent de combler certaines lacunes relatives à la commande, à la construction, aux réparations, aux diverses transformations ainsi qu’aux fonctions des han.