Le bonheur chez Jean-Jacques Rousseau
Auteur / Autrice : | Guilhem Farrugia |
Direction : | Michel Delon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures françaises et comparée |
Date : | Soutenance le 07/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CELLF 17e-18e (1967-2013) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Berchtold |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Geyer, Jean-Jacques Tatin-Gourier |
Mots clés
Résumé
Cette recherche se positionne dans la lignée d’une enquête sur le bonheur chez Rousseau, qui va de Robert Mauzi à Michel Delon. Intégrant ces acquis, elle se propose d’en prolonger les analyses, et de prendre en compte l’œuvre autobiographique, morale, éthique et politique de Jean-Jacques Rousseau. Cette thèse sonde la cohérence de ce thème récurrent, et en confronte les multiples facettes disséminées dans l’œuvre. Il existe dans l’œuvre une dynamique du bonheur assujettie à des mouvements oscillatoires. Le premier concerne la théorie de l’extase et fait émerger l’opposition entre un bonheur comme rétraction en soi-même et un autre comme expansion hors de soi. Ce mouvement affecte ensuite les formes de la sociabilité, allant du bonheur de la solitude au bonheur de la relation sociale restreinte, s’élargissant enfin en balancement entre sa dimension morale et sa dimension politique, entre le bonheur de l’homme et celui du citoyen. Cette dynamique rythmée et cadencée, engageant une dualité, est pourtant dépassée au profit d’un bonheur comme unité, révélant une « dialectique » de la félicité. Cette dynamique permet de comprendre, in fine, la fiction comme matrice de la félicité.