Les années soixante : un ''âge d'or'' du théâtre tchèque?
Auteur / Autrice : | Katérina Hala |
Direction : | Xavier Galmiche, Eva Stehlíková |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études slaves |
Date : | Soutenance le 16/10/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Univerzita Karlova (Prague) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherches sur les Cultures et Littératures d'Europe Centrale, Orientale et Balkanique (Paris) - Centre interdisciplinaire de recherches centre-européennes (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Georges Banu, Jan Hyvnar, Michel Masłowski |
Résumé
La présente thèse se donne non pas un mais deux objets d’étude : le théâtre tchèque des années 1960 d’une part, d’autre part la représentation imaginaire qui en est faite a posteriori. En suivant la « méthode » d’Edgar Morin et la « mythanalyse » de Gilbert Durand en tant que deux principales inspirations théoriques, ce cheminement commence par « un prologue » (1re partie) qui revient sur les héritages du passé, du XIXe siècle aux années 1950. Un « épilogue » (3e partie) prolonge la réflexion sur l’immédiat après-1968 mais aussi sur notre époque, qui est celle d’une célébration de cette décennie. La décennie des années soixante est étudiée de manière métadisciplinaire pour rendre compte d’un phénomène aussi riche que complexe (2e partie). Le re-nouveau théâtral des années 1960 arriva de deux fronts analysés dans deux parties consécutives de la thèse : d’une part par les grandes scènes institutionnelles grâce aux oeuvres d’Otomar Krejča au Théâtre National de Prague, du « triumvirat » Miloš Hynšt, Evžen Sokolovský et Bořivoj Srba au Théâtre d’État de Brno, et l’œuvre singulière d’Alfréd Radok (Laterna Magika, mélangeant théâtre et cinéma) ; d’autre part grâce aux petites scènes indépendantes. Ces dernières, très nombreuses, se divisaient en deux groupes : « les théâtres de petites formes » et les « petits théâtres », les premiers (comme Semafor, Cimrman, le « Non-théâtre » d’Ivan Vyskočil, ou le Théâtre Noir de Jiří Srnec) s’attachaient aux genres mineurs et pratiquaient différentes formes d’humour ; les seconds (comme le Théâtre Sur la Balustrade et Théâtre Za Branou) restaient attachés au texte dramatique.fronts analysés dans deux parties consécutives de la thèse : d'une part par les grandes scènes institutionnelles grâce aux œuvres d'otomar krejča au théâtre national de prague, du « triumvirat » miloš hynšt, evžen sokolovský et bořivoj srba au théâtre d'état de brno, et l'œuvre singulière d'alfréd radok (laterna magika, mélangeant théâtre et cinéma) ; d'autre part grâce aux petites scènes indépendantes. ces dernières, très nombreuses, se divisaient en deux groupes : « les théâtres de petites formes » et les « petits théâtres », les premiers (comme semafor, cimrman, le « non-théâtre » d'ivan vyskočil, ou le théâtre noir de jiří srnec) s'attachaient aux genres mineurs et pratiquaient différentes formes d'humour ; les seconds (comme le théâtre sur la balustrade et théâtre za branou) restaient attachés au texte dramatique.