Auteur / Autrice : | Fabien Menant |
Direction : | Jacques-Olivier Boudon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris) |
Mots clés
Résumé
Le Corps législatif du Premier Empire reste aujourd’hui l’une des institutions les moins étudiées et les moins connues de l’histoire parlementaire française. Or elle présente un double intérêt, à la fois juridique et social. Cette réunion chaque année de trois cents « notables » censés représenter la Nation dans son ensemble est essentielle à la compréhension de la création d’une notabilité impériale. Nous avons, avec les mille quatre cent soixante et un députés qui ont siégé au Corps législatif, un excellent échantillon permettant de décrire la société impériale et, bien plus encore, la composition des élites dont le développement était souhaité par l’Empereur. Les notables ont vu dans cette assemblée la reconnaissance de leur pouvoir économique et social. Ce Corps annonce par beaucoup de points les assemblées du début du XIXe siècle : en voulant réduire l’influence des assemblées, Napoléon avait involontairement contribué à l’émergence du personnel politique de la Monarchie parlementaire. Dernière des Assemblées révolutionnaires, le Corps législatif fut ainsi la première Assemblée de la France des notables.