Les langages de J.K. Rowling
Auteur / Autrice : | Carole Mulliez |
Direction : | François Gallix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres |
Date : | Soutenance le 21/03/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Monique Chassagnol |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Cotte, Virginie Douglas, Sylvaine Hughes |
Résumé
Les Harry Potter, depuis le début de leur publication en 1997, n’ont cessé de susciter un engouement international avec leur version originale anglaise tout comme avec leurs traductions. Leur auteur, l’écrivain britannique, J.K.Rowling, se voit depuis lors félicitée pour sa créativité et notamment pour son inventivité langagière. Celle-ci (dans les six premiers volumes) est le sujet de la présente recherche ainsi que sa trad-aptation en langues étrangères et tout particulièrement en français ainsi qu’en néerlandais. Œuvre littéraire pour la jeunesse à l’origine, ces livres ont néanmoins conquis un lectorat plus large pour devenir des cross-over books. Ce développement trouve une justification dans l’expression du récit et non seulement dans la diégèse. Cette recherche tente d’analyser les multiples facettes des langages utilisés et/ ou inventés, d’une part, et démontre qu’il est possible de parler de l’élaboration d’un idiolecte spécifique littéraire - le rowlinguisme - en étudiant les références culturelles intrinsèques au langage dans une première partie, puis la texture sonore et les traits humoristiques dans une deuxième partie (jeux sur les sons et sur les mots, descriptions visuelles et auditives, idiolectes) avant d’aborder l’étude des passages de styles, et donc de formes, différentes. Ces trois axes sont envisagés aussi bien pour le texte d’origine que pour les versions étrangères mentionnées ci-dessus. Or, la traduction est le sujet de la dernière partie plus spécifiquement aussi bien en partant des observations lexicales portant sur le texte de J.K. Rowling que sur les pratiques économiques et professionnelles (traductologie, édition, lectorat, ré-écriture) des traducteurs. D’autre part, il s’agit aussi de tirer une conclusion quant au résultat, à savoir qu’il fut plus aisé pour le traducteur néerlandais (avec une langue germanique) que pour celui français d’œuvrer du fait des ressources linguistiques disponibles.