Corot, peintre de paysages à Ville-D'Avray : point de vue topographique sur la peinture de Corot
Auteur / Autrice : | Nathalie Michel-Szelechowska |
Direction : | Bruno Foucart, Barthélémy Jobert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’œuvre de Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) a suscité, depuis le milieu du XIXe siècle, une infinité d’études et d’ouvrages analytiques et scientifiques. Pourtant, la recherche peut encore être fructueuse sur cet artiste célèbre. Cette thèse se propose donc d’aborder par l’étude topographique un corpus restreint de sa production. Le choix du site de Ville-d’Avray s’impose car, d’une part, son histoire peut être reconstituée à partir d’archives variées ; d’autre part, Corot y exécute ses premiers essais alla prima et reviendra toute sa vie travailler dans la ville��giature familiale. Si ce corpus est principalement constitué de peintures et de paysages, n’en sont pas exclus les portraits, panneaux décoratifs et sujets religieux ; s’y ajoutent diverses techniques graphiques, y compris la gravure. Cette méthode inhabituelle d’appréhension d’un œuvre permet de vérifier nos connaissances (date et éventuellement historique des peintures, emplacements précis représentés). Elle donne également lieu à une interprétation très précise de la méthode de Corot (les contrées qu’il fréquente, le travail en plein air ou en atelier, le rythme de sa création, les reprises de tableaux délaissés…), et tout spécialement de l’élaboration de ses toiles dans le temps (leurs supports visuels – d’après nature, dessins, gravures ou études peintes – ou mentaux – mémoire, imagination, souvenirs) ; ainsi peut-on déduire le degré de réalisme de ses paysages. Enfin, elle apporte des indices tangibles pour authentifier les tableaux qui hantent le marché de l’art. Cette thèse se présente en deux parties : une synthèse analytique et ses annexes, un catalogue illustré.