Henrik Ibsen, drames de l'aporie (de « Une maison de poupée » à « Quand nous nous réveillons d'entre les morts »)
Auteur / Autrice : | Jonathan Châtel |
Direction : | Jean-Pierre Sarrazac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études théâtrales |
Date : | Soutenance le 09/12/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches en études théâtrales (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Naugrette-Christophe |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Sarrazac, Catherine Naugrette-Christophe, Jean-Louis Besson, Yves Chevrel |
Résumé
À travers un corpus composé des onze derniers drames d’Henrik Ibsen, cette étude utilise le concept d’aporie pour procéder à une analyse de la fabrique de l’écriture ibsénienne. D’un point de vue philosophique, psychanalytique, poétique, l’aporie met en péril le discours, en révèle les défaillances et problématise la production du sens. Ainsi, cette notion, appréhendée comme un outil heuristique, offre la possibilité de remonter le cours des drames qui s’achèvent systématiquement par des fins ouvertes. Elle permet alors d’identifier : un processus ironique de déconstruction des pratiques discursives, une dimension existentielle, une théâtralité spécifique, diverses figures dramaturgiques attestant de la nature critique de l’œuvre. En vertu d’un saut qualitatif dans la dramaturgie ibsénienne à partir du Constructeur Solness, l’analyse chronologique des pièces se divise en deux parties. La question est de savoir en quel sens et selon quels moyens le théâtre d’Henrik Ibsen interroge l’impact de la fiction dans le monde de vie du lecteur-spectateur.