Organisation religieuse et profane du temple khmer du VIIème au XIIIème siècle.
Auteur / Autrice : | Dominique Soutif |
Direction : | Michel Jacq-Hergoualc'h |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues civilisations et sociétés orientales |
Date : | Soutenance le 01/07/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mondes iranien et indien (Ivry-sur-Seine, Val-de-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Gerdi Gerschheimer |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Jacq-Hergoualc'h, Gerdi Gerschheimer, Arlo Griffiths, Claude Jacques, Michel Rethy Antelme |
Mots clés
Résumé
Organisation religieuse et profane du temple khmer du VII e au XIII e siècle Depuis le XIXe siècle, les temples khmers ont suscité nombre de questions qui demeurent d’actualité, et celle de leur fonctionnement n’est pas la moins fascinante. En effet, le caractère monumental de ces fondations suggère qu’il y régnait une activité incessante et diversifiée, à l’image de celle de leurs équivalents indiens encore en culte aujourd’hui. C’est à cette réalité de la vie des sanctuaires préangkoriens et angkoriens que cette étude est consacrée. Cette thèse est fondée sur une approche archéologique visant à identifier les activités équipées de ces temples. Cependant, le caractère précieux, recyclable ou périssable des biens des dieux rend leur découverte assez rare. Cette étude a donc principalement recours aux sources épigraphiques en khmer, qui livrent de longues énumérations d’objets. Ces listes sont appréhendées sous deux angles complémentaires. En premier lieu, elles livrent les inventaires d’un patrimoine qui était soigneusement décrit afin de faciliter sa gestion et sa protection. Numération, matériaux, décors, provenances et poids sont donc présentés comme autant de moyens permettant d’estimer la valeur de ces biens et de faciliter leur identification. D’autre part, les ustensiles de culte qui sont mentionnés témoignent des rites célébrés dans les temples. Cette étude les rassemble et les ordonne à la lumière des traités de rituel indiens, dont l’influence sur le culte khmer est bien établie. Enfin, cette recherche a impliqué l’étude d’inscriptions khmères inédites qui ne se limitent pas à l’énumération de biens manufacturés. Elles sont l’occasion de donner un aperçu de l’ensemble des biens des dieux et d’aborder d’autres aspects du fonctionnement des sanctuaires.