Thèse soutenue

De la brieveté dans les émissions télévisuelles courtes sur les arts plastiques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jean-Bernard Cheymol
Direction : Marie-Dominique Popelard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 25/06/2009
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Communication, information, médias (Paris)
Jury : Président / Présidente : Guy Lochard
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Dominique Popelard, Guy Lochard, Jean-Pierre Esquenazi, Daniel Raichvarg, Jocelyne Arquembourg-Moreau

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse s’attache à décrire le phénomène de la brièveté dans les émissions télévisuelles courtes sur les arts plastiques. Après la construction du problème constitué par la présence à la télévision de ces émissions et par le risque que son insertion dans le flux télévisuel fait peser sur l’existence du discours bref, une analyse notionnelle de la brièveté, distinguant notamment le court du bref, permet de relever plusieurs stratégies médiatiques de la brièveté. Elles visent soit, dans une perspective rhétorique, à s’adapter à la contrainte de la brièveté, soit, dans une perspective pragmatique, à créer une relation facilitée avec l’œuvre d’art. Au travers d’une description des procédés à l’œuvre dans deux émissions, D’Art d’art, sur France 2 et Suivez l’artiste, sur France 3, sont alors, dans un premier temps, explorées les manières multiples dont l’émission, tentant de lutter contre l’écoulement du flux télévisuel, suggère une retenue du discours ou opère une rétention, via diverses techniques de condensation. Puis, sont envisagées les modifications apportées par la brièveté, dans son efficacité, à la relation entretenue avec l’œuvre d’art. Elle peut être actualisée, réduite au contact distant ou à ses effets. Enfin, sa possibilité est accrue dès lors qu’elle se noue dans le contexte d’une rencontre occasionnelle et contingente. Dans cette forme de communication télévisuelle brève, créatrice de possibilités, la brièveté du discours redéfinit les termes, déplace l’enjeu de la relation de communication et y introduit de la flexibilité, donnant la possibilité à l’œuvre d’art de s’ouvrir à un contact multiforme.