Auteur / Autrice : | Sônia Maria Oliveira da Silva |
Direction : | Michel Marie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinema et audiovisuel |
Date : | Soutenance le 02/03/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : François Jost |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Marie, François Jost, Claude Viot-Murcia, Jacqueline Nacache |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse étudie la théâtralité cinématographique. Pour cela elle analyse le film L’année dernière à Marienbad [Alain Resnais et Alain Robbe-Grillet, 1961] en espérant cerner les deux principaux niveaux de théâtralités qui déterminent la scène filmique.Tout d'abord elle aborde la théâtralité cinématographique offerte au spectateur par la transposition des artifices du théâtre à l'écran. Nous y verrons les apports techniques et esthétiques du théâtre (dramaturgie, entrées latérales, fixité du plan, etc) au cinéma, ainsi que l'aspect factice de la scène. Nous parlerons d'une Théâtralité primaire. Nous aborderons ensuite la Théâtralité secondaire, forme spécifique de théâtralité cinématographique, procédé qui évoque la fondation de l'aire de jeu du comédien au théâtre. Au cinéma, cette aire de jeu devient celle du personnage. La Théâtralité secondaire dépasse ainsi l'héritage primaire du théâtre. Il s'agit d'un niveau plus élevé de théâtralité, surgissant à des moments prégnants du film, une coupure opérée par le jeu des personnages. Inscrivant la scène dans un autre ordre topographique, cette théâtralité précipite le film dans une dimension temporelle altérée et peut ainsi être mise en place à travers différents niveaux de fabulation des personnages.