Auteur / Autrice : | Sondess Khalfallah |
Direction : | Éliane Chiron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques et sciences de l'art. Arts appliqués |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche tente de développer une problématique autour d'un travail capable d'abolir les frontières entre l'ornement et l'art, résolument ancrée dans l'action de changer les mentalités, les acquis et les aprioris. Au-delà d'une analyse discursive, le bijou devient une méditation arborescente. Dans sa relation de réciprocité entre l'œuvre et la nature il interroge le mimétisme, greffe du vivant sur du vivant, métamorphose les corps, interprète les mythes, sollicite l'imagination et interpelle l'imaginaire. De ce face à face: nature/œuvre, née une interface capable d'anéantir les démarcations et d'ériger une dialectique identitaire et spatiale réversible entre deux mondes, entre deux espaces, entre deux peaux, entre objets et êtres. Ces signes visibles de l'apparence développent un rapport de surface/profondeur, où peuvent se jouer les ambivalences des relations inversées. Entre contenant/contenu, éphémère/durable, camouflage/ ostentation, voilé/dévoilé, une nouvelle esthétique du bijou se déploie et édifie ses fondations. Penser le bijou différemment, c'est réinventer son langage et sa finalité. Installations corporelles, oeuvres d'arbres ou bijoux contemporains, ils puisent leur essence dans l'intemporalité du message.