Thèse soutenue

L'héritage du culte des souverains hellénistiques-Séleucides et Attalides - chez les Imperatores des derniers siècles de la République

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Auteur / Autrice : Pierre Allegrini-Simonetti
Direction : Alain Davesne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 15/12/2009
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de recherche sur les archéomatériaux (France)
Laboratoire : Institut de recherche sur les archéomatériaux (France)
Jury : Président / Présidente : Catherine Grandjean
Examinateurs / Examinatrices : Alain Davesne, Catherine Grandjean, Pascale Ballet, Frederique Duyrat, Arnaud Suspene, Annie Arnaud
Rapporteur / Rapporteuse : Catherine Grandjean, Pascale Ballet

Résumé

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À propos de ces recherches sur l’héritage du culte des souverains – Séleucides et Attalides – chez les Romains de la fin de la République, nous avons décrit prioritairement le mécanisme favorisant l’adoration cultuelle des humains. En ce qui concerne le statut divin des Romains et des rois, remarquons qu’aucun traité sur la monarchie hellénistique n’a été intégralement conservé. En l’absence de traités théoriques complets, c’est l’iconographie officielle, notamment dans la sculpture, la numismatique et la glyptique, ainsi que les décrets dont on a conservé la trace épigraphique qui nous renseignent sur l’idéologie royale adoptée en grande partie par les Romains en Asie. Ainsi, je ne parlerai que du statut des Romains en Asie et plus particulièrement de celui des grands généraux qui succédaient aux Séleucides et aux Attalides. Différentes sources d’inspiration influencèrent notamment l’adoration et le culte des Romains et l’utilisation du potentiel sacré d’Alexandre légitima leur pouvoir charismatique absolu. De plus, nous insisterons sur l’aspect religieux du phénomène car les auteurs modernes n’évoquent, en général, que son aspect politique et ils le considèrent surtout comme un moyen de gouvernement. Entre autres, nous étudierons l’impact de ce culte des humains en Asie et nous tenterons de reconstruire et de préciser la mentalité religieuse des communautés de culture grecque qui divinisaient de simples mortels. Effectivement, en Asie placés au-dessus de l’humanité, des Imperatores et des Romains héritèrent du culte des souverains séleucides et attalides. Honorées comme des puissances supérieures, d’illustres personnes pouvaient être vénérées car la culture romaine et les croyances orientales qui influençaient l’organisation sociale, admettaient la nature divine des gouvernants.