La tierra se mueve : les transformations de la propriété agricole dans une zone aride : la province du Limarí (Région de Coquimbo, Chili)
Auteur / Autrice : | Héctor Fabian Reyes Serrano |
Direction : | Guillaume Giroir |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie - aménagement - environnement |
Date : | Soutenance le 29/01/2009 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études sur le développement des territoires et l'environnement (Orléans ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Tallet |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Tallet, Evelyne Mesclier, Yveline Poncet, Patrick Livenais, Pablo Alvarez |
Mots clés
Résumé
La terre agricole du Limarí change de mains, parfois très lentement, parfois très rapidement. La concentration de la propriété de la terre, initiée avec les mercedes de tierra faites par la couronne espagnole à partir du 16ème siècle, ne sera interrompue que par la réforme agraire des années 1960. Le courant économique néolibéral confirmé avec force au Chili à partir de 1973, marque le début d’une nouvelle période de transformation de la propriété et de la production agropastorale qui se maintient actuellement. De nouveaux propriétaires et de nouvelles dynamiques économiques et sociales se développent dans le Limarí. Dans le contexte politique qui a mis en évidence le problème de paysans sans terre dans l’Amérique latine, l’accès à la terre agricole donne t’elle un meilleur accès à la croissance ? Le fait qu’un plus grand nombre devienne propriétaire de la terre transforme-t-il la relation entre l’agriculteur, la terre et la production ? La relation entre l’accès à la terre, la production et le bien-être des agriculteurs les moins favorisés n’est pas homogène mais présente une vaste gamme de nuances. L’accès à l’eau, au financement, à l’information et à la formation sont tout aussi déterminants. L’avenir des propriétaires-agriculteurs actuels, et de ceux qui aspirent à le devenir, n’est pas tout tracé et dépend de facteurs devenus imprévisibles. A travers les données des recensements agro-pastoraux et les données fiscales, et à travers des exemples détaillés, ce travail aborde l’évolution de la structure foncière dans une province dont l’agriculture s’est développée de façon spectaculaire malgré ou grâce à l’aridité, malgré ou grâce au néolibéralisme.