Thèse soutenue

L'appropriation des outils de gestion du risque dans les projets : le cas du Crédit Agricole
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Auteur / Autrice : Gisèle Nieto-Bru
Direction : Dominique Bessire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 30/11/2009
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Orléanais de Gestion
Jury : Président / Présidente : Daniel Leroy
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Bessire, Daniel Leroy, Frédéric Gautier, Philippe Lorino, Marc Nikitin, Liliane Rioux
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Gautier, Philippe Lorino

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La constatation des difficultés rencontrées par les étudiants pour comprendre la logique du suivi des risques dans un projet est à l’origine de la thèse. Des interviews effectuées dans des banques de la région Centre ont mis en évidence des différences dans les niveaux de maturité du management de projet et dans les phases d’appropriation. L’appropriation des outils par les acteurs de l’organisation ne va donc pas de soi. Nous positionnons la thèse dans la perspective psychocognitive et sociale de l’usage des outils. L’usage est mesuré par l’intensité de la fréquence d’utilisation. Un questionnaire est diffusé au sein du Crédit Agricole à des chefs de projet, des acteurs métier et/ou à des membres du comité de pilotage. Nous mobilisons les théorisations des outils de gestion, la théorie de la dissonance et la théorie de l’acceptation de la technologie pour étudier le rapport à l’outil chez les utilisateurs. L’étude conclut que ceux qui utilisent le plus souvent les outils ne ressentent pas une plus forte obligation à les utiliser et les jugent plus faciles et plus adaptés que ceux qui les utilisent moins souvent, mais ils ne privilégient pas certains types d’outils. L’originalité de la thèse est d’introduire le concept de représentation sociale. Nous formulons des hypothèses à partir de la théorie de la création des connaissances, des théories culturelles et des théories des représentations sociales pour expliquer l’usage différencié des outils. Nous concluons que la culture professionnelle est un marqueur de l’utilisation des outils de gestion du risque dans les projets.