Thèse soutenue

Rôle des couples chimiokines-récepteurs dans la mise en place et le développement des métastases pulmonaires d'ostéosarcome

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Auteur / Autrice : Emmanuelle Pradelli
Direction : Heidy Schmidt-Antomarchi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaire et cellulaire de la biologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Nice ; 1992-....)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Depuis plusieurs années, il est clairement établi que les chimiokines et leurs récepteurs, initialement décrits pour réguler la migration des leucocytes, jouent un rôle important dans la progression et l’invasion tumorale. L’expression de plusieurs récepteurs de chimiokines a été rapportée dans de nombreux cancers dont l’ostéosarcome. De plus, il s’avère que certains ligands de ces récepteurs sont exprimés dans les organes notamment les poumons qui représentent le site préférentiel d’apparition des métastases des ostéosarcomes. L’objectif de ma thèse a été, dans un premier temps, de démontrer le rôle des couples chimiokines-récepteurs dans le processus de mise en place et de développement des métastases pulmonaires d’ostéosarcome. L’utilisation d’antagonistes spécifiques de récepteurs de chimiokines dans des modèles expérimentaux de métastases pulmonaires d’ostéosarcome chez la souris a permis de montrer, in vivo, que le blocage de certains couples de chimiokines-récepteurs diminue de manière significative l’implantation et le développement des métastases au niveau des poumons. Ces résultats peuvent être expliqués par les expériences réalisées in vitro qui montrent que le blocage des interactions entre ces chimiokines et leurs récepteurs perturbe les mécanismes de migration, de survie et de mort cellulaire des cellules tumorales ainsi que la production et l’activation de certaines métalloprotéases. La deuxième partie de mon travail concerne une étude pré-clinique d’immunothérapie génique qui met à profit les propriétés d’une chimiokine, à recruter certaines cellules du système immunitaire et à déclencher une réponse anti-tumorale de l’hôte.