Déconvolution aveugle en imagerie de microscopie confocale à balayage laser
Auteur / Autrice : | Praveen Pankajakshan |
Direction : | Laure Blanc-Féraud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique, traitement du signal et des images |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Nice ; 1992-....) |
Mots clés
Résumé
La microscopie confocale à balayage laser est une technique puissante pour étudier les spécimens biologiques en trois dimensions (3D) par sectionnement optique. Bien qu’ubiquitaire, il persiste des incertitudes dans le procédé d’observations. Comme la réponse du système à l’impulsion, ou fonction de flou (PSF), est dépendante à la fois du spécimen et des conditions d’acquisition, elle devrait être estimée à partir des images observées avec l’objet. Ce problème est mal posé, sous déterminé, et comme le processus de mesure est quasi-aléatoire dans la nature, nous le traitons en utilisant l’interférence bayésienne. L’état de l’art des algorithmes concernant la déconvolution et déconvolution aveugle est exposé dans le cadre d’un travail bayésien. Dans la première partie, nous constatons que la diffraction limitée de l’objectif et le bruit intrinsèque, sont les distorsions primordiales qui affectent les images d’un spécimen fin. Une approche de minimalisation alternative (AM), restaure les fréquences manquantes au-delà de la limite de diffraction, en utilisant une régularisation de la variation totale sur l’objet, et une contrainte spatiale sur la PSF. En outre, des méthodes sont proposées pour assurer la positivité des intensités estimées, conserver le flux de l’objet, et bien manier le paramètre de la régularisation. Quand il s’agit d’imager des spécimens épais, la phase de la fonction de la pupille, due à l’aberration sphérique (SA) ne peut être ignorée. Dans la seconde partie, il est montré qu’elle dépend de la discordance de l’index de réfraction entre l’objet et le milieu d’immersion de l’objectif et de la profondeur sur la lamelle. Les paramètres d’imagerie et la distribution de l’intensité originelle de l’objet sont récupérés en modifiant les algorithmes AM. Due à l’incohérence de la microscopie à fluorescence, la phase de récupération des intensités observées est possible en contraignant la phase par l’utilisation d’optiques géométriques. Cette méthode pourrait être étendue pour restituer des spécimens affectés par la SA. Comme la PSF varie dans l’espace, un modèle de quasi-convolution est proposé, et la PSF est rendue approximative. Ainsi, en plus de l’objet, il suffit d’estimer un seul libre paramètre.