Thèse soutenue

Interactions cellules souches/progénitrices neurales – lymphocytes T : étude in vitro et perspectives pour la transplantation
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Auteur / Autrice : Virginie Bonnamain
Direction : Philippe NaveilhanIsabelle Neveu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Sciences de la vie et de la santé. Neuroimmunologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Malgré son statut immunologique particulier, le système nerveux central (SNC) entretient une communication bidirectionnelle étroite avec le système immunitaire. Ce paramètre doit donc être pris en compte pour optimiser les stratégies thérapeutiques restauratrices du SNC. En effet, en l'absence de traitement immunosuppresseur, les xénogreffes de cellules neurales porcines dans le SNC sont systématiquement rejetées, ce rejet étant principalement médié par les lymphocytes T (LT). Dans ce contexte, les cellules souches/progénitrices neurales (CSPN) décrites comme ayant une immunogénicité réduite et un pouvoir suppresseur de la réponse cellulaire T, pourraient être une alternative intéressante à la greffe de neuroblastes fœtaux. La survie prolongée du greffon et la faible infiltration lymphocytaire T après xénogreffe de CSPN dans le cerveau de rat en l’absence d'immunosuppression nous ont conduit à étudier les interactions in vitro entre les CSPN et les LT. Nous avons montré, par des expériences de co-culture, que les CSPN de porc et de rat inhibent la prolifération des LT de rat, par la libération de facteurs solubles. Les mécanismes à la base de l’effet immunorégulateur des CSPN porcines restent à déterminer, mais nos analyses ont clairement mis en évidence un rôle de l'hème oxygénase 1 (HO-1) dans l'activité suppressive des CSPN de rat. Nous avons également montré que l’interleukine-2 (IL-2), une cytokine proinflammatoire sécrétée par les LT activés, oriente le devenir des CSPN de rat vers un phénotype neuronal, in vitro. Ces résultats confirment l'importance de la communication entre le SNC et le système immunitaire et soulignent l'intérêt des CSPN en transplantation.