Thèse soutenue

Étude des mécanismes de la récidive du syndrome néphrotique idiopathique après transplantation rénale

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Auteur / Autrice : Sarah Bruneau
Direction : Jacques Dantal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Biologie. Santé. Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Résumé

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Le syndrome néphrotique idiopathique (SNI) est une glomérulopathie d'origine inconnue qui évolue dans 10 à 20% des cas vers l'insuffisance rénale terminale, nécessitant alors l'hémodialyse à long terme et/ou la transplantation rénale. Cependant, 30 à 50% des patients transplantés développeront une récidive immédiate de leur maladie initiale, ce qui suggère l'existence d'un ou plusieurs facteur(s) circulant(s) capable(s) de porter atteinte à la barrière de filtration glomérulaire. Au cours de ce travail, nous avons cherché à identifier des facteurs de perméabilité circulants pouvant prendre part au développement du SNI et de sa récidive. Nous avons montré que la protéine sST2, facteur de perméabilité potentiel, est surexprimée dans le sérum des patients présentant une récidive de SNI après transplantation. Cependant, cette protéine ne semble pas être impliquée dans la pathogenèse du SNI récidivant. L'existence d'éventuelles immunoglobulines ayant pour cible des antigènes rénaux a également été analysée par la technique du SEREX. Ce travail a permis d'identifier trois protéines rénales potentiellement cibles d'immunoglobulines chez les patients récidivant, ces résultats devant encore être confirmés à plus large échelle.